30/09/2012
Luigi Vittorio Ferraris
Dans l’histoire moderne les systèmes internationaux se succèdent sans cesse: le système wetphalien; le Congrès de Vienne, qui n’a pas réussi a empêcher les changèments; la Société des
Nations, qui n’a pas sauveguardé la paix. Après 1945 le système bipolaire a été animé par le contraste entre deux idéologies. Pendant la guerre froide on n’a pas perçu que depuis 1956 le bloc
soviétique était en train de dégringoler. Comme conséquence des événements en 1989-1991 l’Onu a finalement fonctionné: la Guerre du Golfe a été un succès solitaire du multilateralisme.
Cela a ouvert le chemin vers un engagement important pour exporter universallement la démocratie et les droits fondamentaux de l’homme, dans l’intérêt de la paix. Le 11 septembre a fait surgir un nouveaux ennemi, qui se déclare adversaire de n’importe quel système international: l’unique réponse valable était la guerre sans prendre garde des incertitudes de la volonté collective.
Nicolas Lewkowicz
L’article montre l’évolution historique du contrat social et mets en évidence le lien entre les enceintes économiques et le concept de représentation politique. L’Auteur souligne les façons par
lesquelles le contrat social subit une réordination méliorative après la deuxième guerre mondiale, et le fait que, à partir des années ’70, il y a en un revirement en faveur de l’État minimal. L’Auteur soutient que, en coupant le lien entre action politique et progrès économique on a consolidé la démocratie conservative, en tant que conscience politique de l’État-marché.
Pietro Calamia
L’Auteur, à l’époque Président du Comité des représentants permanents du Conseil, retrace les phases essentielles de la préparation et du déroulement du Conseil européen de Milan de fin juin 1985.
L’enjeu principal était la convocation – ou moins – d’une Conférence intergouvernementale pour relancer l’intégration européenne et réaliser le marché unique. Dans cette perspective il était nécessaire, entre autres, d’élargir le recours au vote à la majorité et le rôle du Parlement européen et, par conséquence, de revoir les dispositions institutionnelles des traités.
Massimo Castaldo
La Syrie avec une majorité de Sunnites est gouvernée depuis 1963 par une minorité alaouite. La montée au pouvoir de cette minorité fut favorisée par la politique de la France, puissance mandataire de la Société des Nations après la première guerre mondiale. Les Français divisèrent le pays en petites unités autonomes, comme les États d’Alep et de Damas de sorte à faire barrière à la vague du nationalisme arabe qui déferlait alors au Moyen Orient et qui aurait pu créer des obstacles à l’administration française du pays et avoir des mauvaises répercussions en Algérie.
Michele Tossani
Prochainement au mois de novembre les États-Unis d’Amérique éliront leur président d’ici à 2016. Les concurrents sont l’actuel président, Barack Obama, pour le parti démocrate et son
challenger républicain, l’ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney. Dans la victoire d’Obama en 2008 tout le monde a vu la volonté du peuple américain de rompre avec le passé, de
liquider l’héritage de G. W. Bush et de sortir de la crise économique. Le succès d’Obama a été vu par beaucoup comme un signe de éclipse du conservatisme américain, une éclipse destinée a durer encore longtemps.
Kagefumi Ueno
Il vaut la peine de se poser la question si les Asiatiques devraient donner une plus haute priorité à leur relation diplomatiques avec le Saint Siège (ci-après Vatican) ou pas, étant donné que le sens d’une distance, distance réligieuse en particulier, entre l’Asie et le Vatican ne semble pas destiné à s’amoindrir. Ma répouse est «Oui», car le stature internationale du Vatican justifie la présence diplomatique à Rome même de pays qui ne sont pas chrétiens. Aussi bien que la stature internationale, aujourd’hui élevée, de plusieurs pays Asiatiques, que le Vatican semble ne pas avoir assez remarquée jusqu’à maintenant.
Anatoly Adamishin
L’Auteur s’interroge sur toute une série de questions concernant les relations entre la Russie et l’Europe: les mentalités politiques sont tellement différentes en Russie et en Europe que la compréhension réciproque en résulte compromise? Est-ce que la Russie appartient à l’Europe? Pourrait bien la Russie devenir membre de l’Ue? La Russie et l’Europe sont-elle à même de faireface aux défis stratégiques du XXI siècle? Pourraient-elle bâtir ensemble un partenariat stratégique? Qu’est-ce qu’elle doivent faire à ces propos?
Marco Ricceri
Qu’est-ce que c’est l’Eurasie? Pour combler ce qui est un vide de connaissance chez les citoyens de l’Union européenne, l’article décrit les caractères des accords entre la Biélorussie, la Fédération de Russie et le Kazakhstan, conclus pour mettre en place une Union douanière, en vigueur depuis 2011, et ensuite, l’ Espace économique eurasienne, en vigueur depuis Janvier 1, 2012. Ces projets concrets sont l’aboutissement d’un processus d’agrégation commencé dans la moitié des années ’90, visant à promouvoir l’émergence d’une nouvelle communauté internationale, l’Union eurasienne, dans une vaste zone dont les limites extrêmes sont avec l’Europe et la Chine.