RSPI 2014/2

30/06/2014

L'Unione Europea e la questione tedesca

Massimo Castaldo

La question allemande est au centre de l’histoire européenne depuis Charlemagne. Avec les conquêtes arabes, le centre politique de notre continent passa de la Méditerranée à l’Europe
septentrionale, où des régions nord-occidentales avaient été unifiées par Charlemagne sous son sceptre. L’Empire de Charlemagne ne dura qu’une soixantaine d’années, mais il fut suivi par le Saint Empire Romain constitué après la victoire de Otton de Saxe à la bataille de Lechfeld contre les barbares Magyars (955). Otton fut couronné à Rome premier empereur du Saint Empire
Romain (962). Le renaissant Empire Romain, couramment appelé «l’Empire», était une libre confédération d’Etats indépendants, petits et grands (royaumes, principautés, villes libres), se
disputant souvent entre eux. L’empereur était élu par les rois et princes plus importants (sept grands électeurs au début). La Germanie, au coeur de l’Empire, par sa large population, ses
ressources, ses armées était la proie convoitée par les grandes puissances, puisque le roi qui pouvait conquérir la Germanie et être élu au trône impérial gouvernerait l’Europe et qui
gouvernerait l’Europe dominerait le monde.

L’attualità del sogno dell’integrazione europea e la crisi del consenso

Giovan Battista Verderame

Inspiré par un épisode de sa vie diplomatique, alors qu’il était ambassadeur d’Italie à la Hongrie, et à la lumière de la croissance des tendances politiques anti–européennes, l’Auteur se propose de
récupérer les raisons de la permanente validité de l’intégration européenne. Après une brève reconstruction du développent de l’idée d’Europe dans la culture européenne, l’article traite des
défis majeurs auxquels sont confrontés les pays européens, en soulignant l’importance d’une action coordonnée pour y faire face.

Considerazioni sulla divisione della Cecoslovacchia

Costantino Moretti

Plusieurs auteurs ont indiqué le nationalisme slovaque, les différences sociales ainsi que les réformes politiques et économiques comme les quatre raisons essentielles pour lesquelles l’État de la Tchecoslovaquie a été dissous.
Le but principal de cet article, en plus d’une vue d’ensemble sur l’histoire du pays, est celui de s’éloigner de l’explication traditionnelle du nationalisme et de mettre l’accent plutôt sur les
différences économiques, politiques et sociales qui étaient présentes en Tchecoslovaquie.

La giustizia penale internazionale da Norimberga a L’Aja

Guido Lenzi

Le Tribunal de Nuremberg, à la fin de la deuxième guerre mondiale, est toujours critiqué à cause de l’absence d’un droit positif applicable. Des objections du même ordre sont adressées à
l’encontre des Tribunaux internationaux ad hoc et de la Cour criminelle internationale, qui jugent des individus et non des États. Négligeant le fait que le jus gentium a toujours été à la base du
système des rapports internationaux . Le but de la juridiction internationale n’est pas de se substituer au juge naturel, national,mais de le stimuler à agir et de concourir à son oeuvre lorsqu’il s’en démontre incapable ou politiquement peu disposé.

The future ofAmerican fight against terrorism

Federico Sperotto

Le 23 mai 2013, à la National Defense University, Barack Obama a prononcé un discours intitulé L’avenir de notre lutte contre le terrorisme, dans lequel il a remarqué son fort engagement de
vaincre al-Qaïda, tout en affirmant que la «longue guerre» devrait finalement venir à sa proche. Il s’est donné une année afin de déterminer si son plan était valide. Puis, le 28 mai 2014, énonçant
sa (pas détaillé) politique étrangère pour les années à venir devant les cadets de West Point, il a finalement expliqué sa nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme: «Baisser radicalement
l’engagement enAfghanistan [...] pour répondre plus efficacement aux menaces émergentes dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord».

Il contrasto tra Mussolini e Matteotti sulla vita politica

Danilo Veneruso

Après l’éclatement de la Grande Guerre Benito Mussolini n’était pas du même avis du parti socialiste italien qui prônait la neutralité absolue, et il fut expulsé. Alors, dans la conviction que
cette guerre équivalait à la révolution, il se rapprocha des nationalistes et fonda les Faisceaux nationaux, qui devinrent implacables adversaires des socialistes et au même temps des
communistes, émergés en 1921. Dans le sillage de Turati, qui était contre la guerre civile, se plaça GiacomoMatteotti, qui avec son aversion pour la violence exhuma les révisionnistes sans apaiser
les droites.